électrique & hybride
02/08/2024
Depuis dix ans, les ventes de véhicules électriques (VE) ont considérablement augmenté. Ce type de motorisation représente-t-il un choix sûr pour un achat d’occasion ? Y-a-t-il des points de vigilance spécifiques ? Faisons le point dans cet article.
Les modèles électriques s’usent-ils davantage que les thermiques ? C’est une question à se poser, surtout quand on envisage un achat d’occasion. Pour y répondre, penchons-nous sur trois caractéristiques propres à la motorisation électrique.
Ainsi, il n’y a pas de raison particulière pour qu’un modèle électrique d’occasion soit davantage usé qu’une voiture thermique de seconde main.
Bon à savoir sur la motorisation électrique :
On peut imaginer que la popularité grandissante de cette motorisation, ainsi que ses avantages écologiques et économiques avérés, devraient favoriser l’attractivité de ces véhicules sur le marché de l’occasion.
L’occasion est un moyen d’acquérir un VE (et donc de bénéficier des avantages de l’électrique) à moindre coût par rapport au neuf. Cela étant dit, une voiture d’occasion électrique sera, en moyenne, plus chère que son équivalent thermique.
Il existe cependant trois facteurs qui vont venir compenser cet écart initial, et peut-être même, au fil des années, générer une économie substantielle. Le premier de ces facteurs est soumis à conditions ; les deux autres concernent, en revanche, tous les acheteurs.
Depuis février 2024, les véhicules d’occasion électriques ne sont plus éligibles au bonus écologique. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’ils sont toujours concernés par la prime à la conversion, parmi les nombreuses aides à l’achat.
Celle-ci intervient en cas de retrait de la circulation d’un véhicule Crit’Air 3 (ou davantage) et de l’acquisition d’un modèle plus propre. Le montant de la prime, soumis à divers facteurs et conditions, peut atteindre 5 000 euros.
Pour savoir si vous êtes éligible à ce dispositif, et à quelle somme vous auriez droit, consultez notre tableau explicatif dédié à la prime à la conversion.
Lorsqu’on achète un véhicule d’occasion, quelle que soit sa motorisation, il y a plusieurs points à vérifier, surtout si la vente se déroule auprès d’un particulier.
Dans le cas d’un modèle électrique, il existe un élément dont il faut tenir compte au moment de l’achat, car il a un impact direct sur l’autonomie du véhicule : la batterie. Il s’agit de vérifier son état de charge, sa capacité et son état général. Pensez également à vérifier s’il s’agit d’une batterie en achat intégral ou en location, ce qui implique des loyers mensuels.
Si vous achetez chez un concessionnaire, l’état de la batterie, et celui du véhicule en général, ne devraient pas vous inquiéter. Le véhicule (batterie comprise : voir ci-dessous) aura fait l’objet de contrôles récents et réguliers, et vous pourrez par ailleurs demander à connaître l’état de santé de la batterie avant de conclure la vente.
Jusqu’à 150 points de contrôle ont été réalisés sur les voitures électriques d’occasion disponibles au sein du réseau de concessions automobiles renew. Ceux-ci sont notamment liés aux freins, aux trains avant/arrière, aux pneumatiques, à l’éclairage, à l’électronique, à la carrosserie, au moteur électrique…
La batterie fait l’objet de plusieurs points de contrôle dédiés. Par ailleurs, au moment de la livraison, elle sera obligatoirement chargée à hauteur de 90% de sa capacité.
Voici les points liés à la batterie que les experts renew vérifient avant toute sortie du véhicule :
Lire : Quelles offres de reprise pour l’achat d’une voiture d’occasion ?
Dans la mesure où il ouvre potentiellement droit à des aides à l'achat, n’hésitez pas à vous tourner vers un véhicule électrique d’occasion, qui vous offrira en plus les avantages propres à cette motorisation (confort de conduite ; zéro émission de CO2 en conduisant ; pas de restrictions de circulation ; économies d’usage…).
Comme pour tout achat d’occasion, soyez vigilant sur l’état et l’historique du véhicule. Pour plus de sérénité, favorisez un achat auprès d’une concession automobile.